Quand je vois de mes propres yeux ce qui est perdu, je sens sa grandeur. Je l’ai senti avec chaque cellule de mon corps. Alors, je me suis posé deux questions: qui dit que la Paradis n’existe pas, qui dit que le Dieu ne fait pas de miracle. Je conteste. Dieu a fait ce miracle et j’ai été au Paradis. Peut-être les paroles ne sont pas suffisantes pour décrire les sentiments que j’ai eus en Arménie Occidentale. En visitant nos anciennes villes majestueuses, je sentais les larmes étouffer ma gorge. C'était peut-être que les gars ne pleurent pas, ou, peut-être les larmes ne coulaient pas, mais en durcissant dans mon cœur, elles se transformaient en colère et haine. Comment retenir la colère si on sait que là-bas chaque pierre est à toi, mais ce sont les enfants turcs ou kurdes qui jouent parmi ces pierres. J’avais le cœur plus serré se souvenant les paroles de ma grand-mère: «Je suis jalouses de tes yeux». C'est seulement maintenant que je comprends le sens de ses mots et je suis d’accord avec elle, il faut être jaloux de mes yeux. Tout Arménien souhaiterait visiter la terre de ses ancêtres qui se réunira avec l’Arménie actuelle et nous aurons l’Arménie de mer à mer. Je présente ma profonde gratitude aux responsables du «Le chevalier arménien» et à l’agence «Anitour» de m’avoir accordé des moments aussi merveilleux.
Kars, Ani, Igdir, Berkri, Van, Akhtamar, Mouch, Erzroum…Elles sont si chères, si proches. En Géorgie je sentais une anxiété qui est inévitable dans un pays étranger. Ici, non. Les Turcs et les Kurdes sont déplaisants comme les invités qui restent longtemps. On tourne en Arménie Occidentale. C’est un rêve, un désir, une nostalgie et un objectif, mystérieux, intangible, mais réel. Je ne veux pas décrire ce que j'ai ressenti, vu et pensé ici. Il y a des choses qui vont profondément dans nos cœurs et notre conscience, y demeurent et se cristallisent. En quittant chaque forteresse, chaque église et monument, j’avais envie de pleurer et me jeter dans leurs bras, mais je me retenais. Il ne faut pas que leurs plaies séculaires se trempent encore une fois de mes larmes salées. Je prie Dieu de me donner la force et la capacité d’apprécier ce que je possède.
Merci à « Anitour » d’avoir fait découvrir des endroits aussi merveilleux. Voir Ani est le rêve de chaque Arménien, je me sens très heureux aujourd'hui, que j'ai pu, grâce à vous, découvrir nos terres sacrées antiques et le cœur plein de merveilleux souvenirs, je rentre en Arménie. Je suis très satisfait aussi de l’organisation « Anitour » : excellents hôtels, nourriture délicieuse. Nous participerons encore bien volontiers aux autres voyages. Merci pour tout.
Grace à " Anitour " j’ai visité un certain nombre de villes de l’Arménie Occidentale. Un sentiment de bonheur, car, finalement, j’ai été au pays de mes grands-pères, il semblait qu’ils parlaient avec nous, nous surveillaient du regard. J’ai eu un sentiment de douleur et de regret, que tout ça est si proche et si loin de nous ...
Quand j’ai vu de près les témoins silencieux de notre esprit spirituel, mon cœur s’est serré: cathédrales abandonnées, inscriptions abimées, pierres blessées… Le lac de Van est un miracle, l’ile d’Akhtamar avec l’église miraculeuse de la Sainte-Croix, avec le tarekh de Van. Je remercie " Anitour " pour les excursions amusantes et touchantes, attitude chaleureuse et attentionnée.